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La Santa Sede, crocevia di diplomazia internazionale

Ultimo Aggiornamento: 10/06/2011 18:05
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28/05/2010 23:14
 
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Benedetto XVI al nuovo ambasciatore del Benin presso la Santa Sede

Fratellanza e giustizia
per l'equilibrio sociale


Benedetto XVI ha ricevuto nella mattina di venerdì 28 maggio, alle ore 11, in solenne udienza, Sua Eccellenza il Signor Comlanvi Théodore Loko, nuovo ambasciatore del Benin presso la Santa Sede, il quale ha presentato le Lettere con le quali viene accreditato nell'alto ufficio. L'ambasciatore, rilevato alla sua residenza da un Gentiluomo di Sua Santità e da un Addetto di Anticamera, è giunto alle 10.45 al Cortile di San Damaso, nel Palazzo Apostolico Vaticano, ove un reparto della Guardia Svizzera Pontificia rendeva gli onori. Al ripiano degli ascensori, era ricevuto da un Gentiluomo di Sua Santità e subito dopo saliva alla seconda Loggia, dove si trovavano ad attenderlo gli Addetti di Anticamera e i Sediari.

Dalla seconda Loggia il corteo si dirigeva alla Sala Clementina, dove l'ambasciatore veniva ricevuto dal prefetto della Casa Pontificia, l'arcivescovo James Michael Harvey, il quale lo introduceva alla presenza del Pontefice nella Biblioteca privata. Dopo la presentazione delle Credenziali da parte del diplomatico avevano luogo lo scambio dei discorsi e, quindi, il colloquio privato. Dopo l'udienza, nella Sala Clementina l'ambasciatore prendeva congedo dal prefetto della Casa Pontificia e si recava a far visita al cardinale Tarcisio Bertone, segretario di Stato. Al termine del colloquio il diplomatico discendeva nella basilica Vaticana:  ricevuto da una delegazione del Capitolo, si recava dapprima nella Cappella del Santissimo Sacramento per un breve atto di adorazione; passava poi a venerare l'immagine della Beatissima Vergine e, quindi, la tomba di San Pietro. Quindi prendeva congedo dalla delegazione del Capitolo e alla Porta della Preghiera, prima di lasciare la basilica, si congedava dai dignitari che lo avevano accompagnato e faceva ritorno alla sua residenza. Questo è il testo del discorso del Papa.


Monsieur l'Ambassadeur,
c'est avec plaisir que je vous accueille au début de votre mission près le Saint-Siège et je vous remercie pour les paroles courtoises que vous venez de m'adresser. Je vous saurais gré en retour de bien vouloir transmettre à Son Excellence Monsieur Thomas Boni Yayi, dont je n'oublie pas la visite, les voeux que je forme pour sa personne et pour l'accomplissement de sa haute mission au service du peuple béninois. Vous le remercierez aussi d'avoir voulu que le Bénin ait un Ambassadeur près le Saint-Siège résidant à Rome. J'apprécie ce geste qui souligne l'excellence des relations qui existent entre la République du Bénin et le Saint-Siège et la grande considération que porte le peuple béninois à l'Eglise catholique. Mes voeux vont également au Gouvernement et aux autres Autorités de votre pays et à tous les Béninois.
Dans votre discours, vous venez d'évoquer le regretté Cardinal Bernardin Gantin. Décédé il y a deux ans déjà, cet homme d'Eglise remarquable n'a pas été uniquement un noble fils de votre nation, mais également un authentique constructeur de ponts entre les cultures et les continents. Je suis certain que sa figure sera un exemple pour de nombreux Béninois, en particulier pour les plus jeunes. Son ministère ecclésial, quant à lui, stimulera les hommes et les femmes d'Eglise à accomplir un service généreux et toujours plus compétent pour le plus grand bien de votre cher pays, qui fêtera l'an prochain le 150 anniversaire de son évangélisation.
Il y a vingt ans, en février 1990, s'est réunie la Conférence des Forces vives de la Nation. Cet événement majeur - qui n'était pas uniquement politique, mais témoignait également de la relation intime entre la foi et son expression dans la vie publique du Bénin - a déterminé votre avenir et continue d'inspirer votre présent. Je demande à Dieu de bénir les efforts de tous ceux qui travaillent à l'édification d'une société érigée sur la justice et la paix, dans la reconnaissance des droits de toutes les composantes de la nation. La réalisation d'un tel idéal nécessite l'union fraternelle, l'amour de la justice et la valorisation du travail.
Protagonistes de leur propre destin, les Béninois sont invités à promouvoir une authentique fraternité. Celle-ci est une condition primordiale pour la paix sociale et un facteur de promotion humaine intégrale. Elle est une perle précieuse qu'il faut savoir conserver et cultiver en bannissant les divisions qui peuvent porter atteinte à l'unité de la nation et à l'harmonie au sein même des familles. Face à de telles déstabilisations possibles, les valeurs puisées dans votre patrimoine culturel seront une aide précieuse pour affermir leur identité et leur vocation propre. Parmi ces valeurs, je voudrais souligner particulièrement le respect du caractère sacré de la vie, dont il est nécessaire de tirer les conséquences face à tout ce qui y porte atteinte, notamment dans le cadre des législations. Expression concrète de l'égale dignité de tous les citoyens, la fraternité est un principe fondamental et une vertu basilaire pour réaliser une société authentiquement épanouie, car elle permet de valoriser toutes les potentialités humaines et spirituelles. La fraternité doit aussi conduire à la recherche de la justice dont l'absence est toujours cause de tensions sociales et entraîne de nombreuses conséquences néfastes. "La paix est en danger quand l'homme se voit nier ce qui lui est dû en tant qu'homme, quand sa dignité n'est pas respectée et quand la coexistence n'est pas orientée vers le bien commun" (Compendium de la Doctrine sociale de l'Eglise, n. 494).
La recherche de l'intérêt personnel au détriment du bien commun sont un mal qui ronge lentement les institutions publiques, freinant ainsi le développement intégral de l'être humain. Les acteurs politiques, économiques et sociaux d'une nation sont comme sa "conscience vigilante" qui garantit la transparence dans ses structures et l'éthique qui anime la vie de toute société. Ils doivent être justes. La justice accompagne toujours la fraternité. Elle constitue un facteur d'efficacité et d'équilibre social permettant aux Béninois de participer aux ressources humaines et naturelles, de vivre dignement et d'assurer l'avenir de leurs enfants.
Dans le développement d'une société, le travail tient une place de premier ordre. En effet, il est co-existentiel à la condition humaine (cf. idem, n. 256), car l'être humain se réalise pleinement par son travail. L'amour du travail l'ennoblit et crée une vraie symbiose entre les personnes, ainsi qu'entre l'être humain et les autres éléments de la création. En mettant en valeur le travail, l'homme peut pourvoir à ses besoins vitaux et peut contribuer à la construction d'une société prospère, juste et fraternelle. La devise du Bénin, Fraternité - Justice - Travail, est donc comme un véritable compendium de la charte d'une nation aux idéaux hautement humains. Leur mise en oeuvre contribue aussi à élargir la solidarité aux autres nations. A cet égard, je désire adresser mes remerciements à tous les Béninois pour la fraternité active qu'ils ont démontrée pour le peuple haïtien lors du récent tremblement de terre.
Je désire saluer chaleureusement, par votre intermédiaire, la communauté catholique du Bénin et ses pasteurs. Je les encourage à être toujours davantage les témoins authentiques de la foi et de l'amour fraternel que le Christ nous enseigne. Je voudrais saluer aussi les efforts de tous, particulièrement des Autorités, pour consolider les relations de respect et d'estime réciproques entre les confessions religieuses de votre pays. La liberté religieuse ne peut que contribuer à enrichir la démocratie et à favoriser le développement.
Au moment où débute votre mission de premier Chef de Mission béninois, résidant à Rome, accrédité près le Saint-Siège, je vous offre, Monsieur l'Ambassadeur, mes voeux les meilleurs, vous assurant de la pleine disponibilité de mes collaborateurs pour vous apporter toute l'aide dont vous pourrez avoir besoin en vous acquittant de votre fonction. Je demande à Dieu de soutenir le peuple béninois et, bien volontiers, je vous accorde la Bénédiction apostolique, ainsi qu'à vos collaborateurs et à vos proches.

Questa la traduzione del discorso del Papa all'ambasciatore.

Signor Ambasciatore,

È con piacere che la ricevo all'inizio della sua missione presso la Santa Sede e la ringrazio per le cortesi parole che mi ha appena rivolto. Le sarei grato se potesse trasmettere in cambio a Sua Eccellenza il Signor Thomas Boni Yayi, la cui visita non dimentico, i voti che formulo per la sua persona e per il compimento della sua alta missione al servizio del popolo del Benin. Lo ringrazi anche per aver voluto che il Benin avesse un Ambasciatore presso la Santa Sede residente a Roma. Apprezzo questo gesto che sottolinea le eccellenti relazioni che esistono fra la Repubblica del Benin e la Santa Sede e la grande considerazione in cui il suo popolo tiene la Chiesa Cattolica. I miei voti vanno anche al Governo e alle altre Autorità del suo Paese e a tutti i suoi abitanti.

Nel suo discorso lei ha ricordato il compianto Cardinale Bernardin Gantin. Scomparso già da due anni, questo importante uomo di Chiesa non è stato solo un nobile figlio della sua nazione, ma anche un autentico costruttore di ponti fra le culture e fra i continenti. Sono certo che la sua figura sarà un esempio per molti abitanti del Benin, in particolare per i più giovani. Il suo ministero ecclesiale stimolerà gli uomini e le donne di Chiesa a svolgere un servizio generoso e sempre più competente per il bene più grande del suo amato Paese, che il prossimo anno festeggerà il centocinquentesimo anniversario della sua evangelizzazione.

Venti anni fa, nel febbraio 1990, si riuniva la Conferenza delle Forze vive della Nazione. Questo importante evento - che non era solo politico, ma che testimoniava anche la relazione intima fra la fede e la sua espressione nella vita pubblica del Benin - ha determinato il vostro futuro e continua a ispirare il vostro presente. Chiedo a Dio di benedire gli sforzi di tutti coloro che lavorano all'edificazione di una società fondata sulla giustizia e sulla pace, nel riconoscimento dei diritti di tutte le componenti della nazione. Per la realizzazione di un simile ideale occorrono unione fraterna, amore per la giustizia e valorizzazione del lavoro.

Protagonisti del loro destino, gli abitanti del Benin sono invitati a promuovere un'autentica fratellanza. Quest'ultima è una condizione fondamentale per la pace sociale e un fattore di promozione umana integrale. È una perla preziosa che bisogna saper conservare e coltivare bandendo le divisioni che possono costituire una minaccia per l'unità della nazione e per l'armonia all'interno stesso delle famiglie. Dinanzi a tali possibili fattori di destabilizzazione, i valori attinti dal vostro patrimonio culturale saranno un aiuto prezioso per affermare la loro identità e la loro vocazione. Fra questi valori, vorrei sottolineare in particolare il rispetto del carattere sacro della vita, di cui è necessario tener conto dinanzi a tutto ciò che lo minaccia, in particolare nell'ambito delle legislazioni.

Espressione concreta dell'uguale dignità di tutti i cittadini, la fratellanza è un principio fondamentale e una virtù basilare per costruire una società realmente sviluppata, poiché permette di valorizzare tutte le potenzialità umane e spirituali. La fratellanza deve anche condurre alla ricerca della giustizia, la cui assenza è sempre causa di tensioni sociali e comporta numerose conseguenze nefaste. "La pace è in pericolo quando all'uomo non è riconosciuto ciò che gli è dovuto in quanto uomo, quando non viene rispettata la sua dignità e quando la convivenza non è orientata verso il bene comune" (Compendio della Dottrina Sociale della Chiesa, n. 494).

La ricerca dell'interesse personale a detrimento del bene comune è un male che corrode lentamente le istituzioni, frenando così lo sviluppo integrale dell'essere umano. Gli attori politici, economici e sociali di una nazione sono la sua "coscienza che vigila", che garantisce la trasparenza nelle sue strutture e l'etica che anima la vita di ogni società. Essi devono essere giusti. La giustizia accompagna sempre la fratellanza. Costituisce un fattore di efficacia e di equilibrio sociale che permette agli abitanti del Benin di prendere parte alle risorse umane e naturali, di vivere degnamente e di assicurare il futuro dei propri figli.

Nello sviluppo di una società, il lavoro occupa un posto di prim'ordine. In effetti, è coesistenziale alla condizione umana (cfr. Ibidem, n. 256), poiché l'essere umano si realizza pienamente attraverso il lavoro. L'amore per il lavoro lo nobilita e crea una vera simbiosi fra le persone, come pure fra l'essere umano e gli altri elementi del creato. Valorizzando il lavoro, l'uomo può provvedere ai suoi bisogni vitali e può contribuire alla costruzione di una società prospera, giusta e fraterna. Il motto del Benin Fraternità - Giustizia - Lavoro, è dunque un vero compendio della carta di una nazione dagli alti ideali umani. La loro attuazione contribuisce anche ad estendere la solidarietà alle altre nazioni. A tale proposito, desidero porgere il mio ringraziamento a tutti gli abitanti del Benin per la fraternità attiva che hanno dimostrato per il popolo haitiano in occasione del recente terremoto.

Desidero salutare calorosamente, per mezzo di lei, la comunità cattolica del Benin e i suoi pastori. Li incoraggio a essere sempre più testimoni autentici della fede e dell'amore fraterno che Cristo ci insegna. Vorrei anche rendere omaggio agli sforzi di tutti, in particolare delle Autorità, per consolidare le relazioni di rispetto e di stima reciproche fra le confessioni religiose del vostro Paese. La libertà religiosa non può che contribuire ad arricchire la democrazia e a favorire lo sviluppo.
 
Nel momento in cui inizia la sua funzione di primo Capo Missione del Benin residente a Roma, accreditato presso la Santa Sede, formulo per lei, signor Ambasciatore, i miei voti migliori, assicurandola della piena disponibilità dei miei collaboratori a fornirle tutto l'aiuto di cui potrà aver bisogno nello svolgimento della sua funzione. Chiedo a Dio di sostenere il popolo del Benin e, di cuore, imparto la Benedizione Apostolica a lei, a suoi collaboratori e ai suoi familiari.


(©L'Osservatore Romano - 29 maggio 2010)
Fraternamente CaterinaLD

"Siamo mendicanti e chiediamo agli altri anche le loro idee, come la staffetta della posta che riceve il documento dalle mani di uno e poi corre per darlo ad un altro. Faccio una timida parafrasi delle parole di chi ci ha preceduto nel cammino della fede, per annunciarle ad altri."
(fr. Carlos Alfonso Azpiroz Costa OP
Maestro dell’Ordine)
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